Le plafond peut être bleu roi
Bleu nuit, étoilé ou grisâtre.
Il est mouvant, et bien des anciens le craignaient.
La peur qu’il ne s’effrite, s’écroule
Les Dieux habitaient au-dessus
Parfois ils faisaient la fête ou bien explosaient en colère
Ici-bas, c’est la peur, la crainte qui s’agitait.
Le plafond peut être bleu
Bleu nuit, noir ou grisâtre.
Il peut être étoilé comme des chefs !
Il ne s’effrite pas, ne tombe pas
Il est comme un pont suspendu au-dessus de nos têtes
Il n’est plus craint, bien qu’observé.
Son bleu peut être froid ou chaud.
Qui laisse cette trainée de fumée, un fumeur de Havane,
Qui sait !
Cette fumée sur le rideau venu combler, fermer le jour de la fenêtre.
Rideau couvert de lucioles scintillantes,
Quelques-unes ne sont que brillantes
Les planètes…
Histoire dans laquelle nous évoluons, centrifugeuse galactique,
Manège de l’Univers.
Parfois calme et serein, il laisse les âmes flâner dans son azur
Parfois vaste pâturage où les moutons blancs se déploient,
Parfois noir en plein jour, colère d’atomes
Laissant ses larmes se déverser sur les êtres.
Petites larmes bienfaitrices ou grosses larmes destructrices.
Le plafond peut être multicolore
Décor de vie à l’infini…