Tu traînes, Colombine,
Point, te débines…
C’est que je m’attarde pour voir mon Pierrot
Assis devant son piano,
Mais, il n’est pas encore levé,
Et ton chemin est loin d’être esseulé,
Je regarde une dernière fois par ce conduit de cheminée
Hélas, point de clarté et mon esprit est malmené.
Là-bas, sur cette place, s’agglutine bien du monde
Tranquille et de partout à la ronde,
Le baron de la cité fait son dernier voyage,
Un parcours long vers d’autres rivages,
Tu connais la chanson,
Puisque tu apparais ou disparais à nos yeux
Chaque mois que fait l’unisson,
Et pourtant rien de vieux…
Entre deux nuits, il y a le jour,
Il peut paraître plus ou moins court,
Je dormais, avant de naître,
Faussement, un jour disparaître,
Un passage comme un rai de lumière entre les lattes du volet,
Illusion sur l’étang d’un feu follet.
Va, Colombine retrouver ta couche,
Dans cet azur matinal, l’onde de ta douche.
B .Cauvin-29-11-2023
C'est la vision de la lune au petit matin de ce mercredi 29 novembre qui m'a inspiré les photos et le poème.
Sur la première photo, normalement le ciel est bleu! La lune descendait vers l'Ouest.