Poésie, photos, musiques et partage
Les vacances sont synonymes de détentes, changement d’air, de vie, etc. Cela n’a pas toujours été le cas.
Le retour de la vie scolaire en fin du 19e siècle apporta cette vacation afin que les enfants puissent aider les parents à la vie des champs. Garder les troupeaux pendant que les adultes faisaient la fenaison et la moisson, voire les vendanges. Sur le littoral, c’était la pêche, le ramassage des coquillages ou des algues pour nourrir la terre.
Puis dans la première moitié du 20e siècle, la conquête des congés payés modifia un peu l’aspect des vacances.
Rien ne changea pour les enfants des campagnes, y compris les ceux des villes dont les familles paysannes n’hésitaient pas à les accueillir, toujours avec cette optique d’aide à la ferme.
Après la seconde guerre mondiale, la période des congés s’allongea d’une semaine pour le monde des usines et autres industries.
Le milieu agricole lui n’en bénéficiait toujours pas si ce n’est quelques jours de congé, de fêtes votives pour oublier le labeur du paysan.
Les enfants des villes, sous l’égide de la croix rouge ou d’autres organismes, plaçaient des enfants dans les fermes, double opération, renforcer la santé des momes et aider les agriculteurs par la même occasion.
Le modernisme arrivant, la vie changea légèrement et la période des congés scolaire alla en diminuant, la présence des jeunes était moins nécessaire. Le monde rural aussi allait en diminuant, tout changea.
Maintenant, les vacances sont celles du repos, des découvertes culturelles et du monde pour les plus audacieux.
C’est avec ce tableau de Léon Augustin Lhermitte que j’évoque la période des vacances en commençant par la vie à la campagne au début du siècle dernier.
Léon Augustin LHERMITTE (1844-1925)
Musée d'art occidental Tokyo