Triste, le cœur est triste,
État d’âme de ton départ,
Joyeux, le cœur est joyeux,
État d’âme de Bouddhéité.
Si loin que tu puisses être,
Tu restes près de nous.
Ta gentillesse,
Ta voix nous caresse,
Si loin que tu puisses être,
Dans le monde parallèle de l’Univers,
Tu es près de nous.
Tes chansons ne nous quittent pas,
Elles sont là, éternelles, comme toi,
Tu vas les reprendre auprès de Serge,
Là-bas dans l’autre univers,
C’est aussi la personne engagée que je garde en mémoire,
Les combats pour le bien-être des êtres vivants,
Contre la loi Besson dans la première décennie de ce siècle,
De ce millénaire, bien mal entamé,
Nous vivons dans un grand village,
Et de pouvoir en parcourir librement ses artères
Déposer, ici ou là, son sac et y apporter notre force de vie.
Je garde en mémoire ce combat pour la dignité humaine,
Je garde aussi celui que tu menas contre la maladie,
Hélas, elle t’emporte, privant tes proches de ton rayonnement.
Triste de ne plus avoir ta présence dans ces combats,
Joyeux, car ton âme les soutiens toujours,
Triste par ton absence,
Joyeux de te savoir dans un pays merveilleux
Digne de ton humanité.