Si je voyais l'ombre de ton corps, par la main la prendrais;
la caresserai, de milliers de baisers la couvrirai.
Si je voyais l'ombre de ton corps, tous deux marcheraient dans la plaine.Les oiseaux chanteraient pour nous. Nous traverserons les villes et villages où les places seraient pleines d'enfants faisans des rondes autour de nous, iront sur l'océan d'où les poissons d'argent dans notre embarcation sauteraient, les flots nous mèneraient vers l'embouchure d'un fleuve que nous remonterons vers sa source, nous abreuvera. courant de crêtes en crêtes sur la montagne,l'orage nous surprenant, à l'abri d'un refuge, près d'un feu de bois, allongés sur une peau de mouton que sa douceur nous mélangera.
Je ne vois pas l'ombre de ton corps, rien qu'un rêve?
Le vent ouvrant la porte, m'apparaissant, tu me dis…
je vois ton corps, par la main je te prends, te caresse….