Je garde le souvenir de Lady Marianne en ce mardi poésie.
Continuons le défi, Lady reste avec nous.
Un poème qu'on aime, quelques mots si l'on veut.
Un poème de Renée Vivien...
Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,
Évoque un souvenir fragilement rosé,
Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,
De ta naïveté fraîche de porcelaine.
Notre chambre d'hier, où meurt la marjolaine,
N'aura plus ton regard plein de ciel ardoisé,
Ni ton étonnement puéril et rusé...
Ô frissons de ta nuque où brûlait mon haleine !
Et mon coeur, dont la paix ne craint plus ton retour,
Ne sanglotera plus son misérable amour,
Frêle apparition que le silence éveille !
Loin du sincère avril de venins et de miels,
Tu souris, m'apportant les fleurs de ta corbeille,
Fleurs précieuses des champs artificiels.
Nous (la société Webedia) et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies sur notre site pour personnaliser le contenu et les annonces publicitaires, vous fournir des fonctionnalités de médias sociaux et pour analyser notre trafic sur le site et sur Internet. En cliquant sur le bouton « Ok » ou en poursuivant votre navigation via une action de défilement, vous acceptez le traitement de vos données personnelles (ex: adresse ip) pour servir ces différentes finalités.
Vous pouvez à tout moment modifier vos choix de consentement en vous rendant sur notre charte cookies.