Poésie, photos, musiques et partage
En ce moment vous avez remarqué que l’on évoque divers personnages qui ont compté pour notre histoire. Personnages et événements aussi. Bien sûre, il y a une personne incontournable, le plus courtisé, je veux dire ‘Le petit tondu’. Mais n’oublions pas ceux qui sont nés dans ce bicentenaire, Charles Baudelaire le 4 avril 1821, ou dans quelques mois Gustave Flaubert, 1e 12 décembre 1821. Sans oublier les innombrables artistes peintres dans notre patrimoine.
L’événement, lui est aussi d’actualité avec la semaine sanglante d’il y a cent cinquante ans, mettant un terme à la Commune de Paris. Hélas, les villes, comme Bordeaux, Lyon, dans le même état révolutionnaire, ont été vite étouffées afin d’éviter un rapprochement avec la capitale qui aurait pu changer la face politique du pays. Mais il y avait encore la présence des Prussiens qui regardaient cette guerre fratricide et avec une certaine bienveillance envers Les Versaillais.
Je ne m’étendrai pas plus sûr le sujet, les historiens le font bien mieux que moi.
Entre ‘le petit tondu’ et la Commune, il y a de quoi narrer et lire.
C’est plus dans un regard concernant la Commune que je me suis tourné. Je n’ai pas choisi un livre historique sur cette période, mais plutôt savoir ce qu’en pensaient les écrivains de l’époque.
Le titre de l’ouvrage « La Commune des écrivains » -Paris 1871, vivre et écrire l’insurrection.
C’est une anthologie des correspondances ou des écrits dans les journaux. Des témoignages à chaud, de près ou de loin, au cœur de l’événement.
Du « Fils du Père Duchêne », en passant avec Flaubert, Victor Hugo, George Sand, Élisabeth Dmitrief, Eugénie de Castellane (créatrice de la Marseillaise de la Commune, publiée en 1872) Karl Marx, Louise Michel, Verlaine, etc.
La lecture peut se faire par paragraphe d’auteur ou suivre simplement le cheminement des pages…
Il y a deux parties importantes, celle de la vie en « directe » ou narrée quelques jours, mois, années plus tard par les écrivains.
L’ouvrage est paru en poche aux Éditions Folio classique.
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Un autre regard, rapide sur les premières heures déconfinées dans le quartier et ailleurs en ville.
La fièvre s’est emparée de nous au point qu’il est difficile de trouver une place en terrasse pour se faire plaisir et le partager avec autrui… La place Mazagran envahie, et de voir les acteurs de ces plaisirs retrouvés s’assoir à même le sol en rond comme une réunion d’une tribu indienne !
Et que dire de ce dimanche après-midi, là aussi le même scénario, tout ce qui était ouvert croulait de monde !
Voilà, à part cela, quel bonheur de déguster Palais d’argile, de « Feu ! Chatterton » un album qui fait du bien.
Et la radio qui nous diffuse des morceaux, comme le dernier simple de Noël Gallagher. Des musiques aux accents intemporelles.
Serait-ce le retour du bon goût ?
J’aime beaucoup ces moments de vies retrouvées.
B@Cauvin©23/05/2021